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(-) : En voz adieux, dames, cessés voz pleurs

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En voz adieux, dames, cessés voz pleurs


En voz adieux, dames, cessés voz pleurs
Pour le retour d'une princess'en France.
C'est le jardin du quel tant belles fleurs,
Elle et ses seurs ont eu propre naissance.

Ne plourés plus de sa beaulté l'absence,
Dont vous pensés estre privez voz yeulx,
Car tost si grande sa puissance,
Que la verrés yci et en tous lieux,

Hellas, comment voulés vous que noz yeulx
Cessent leurs pleurs laissant telle princesse ?
Las, et comment luy disant noz adieux
Pourroient nox cueurs estr'esemptz de tristesses ?

Elle s'en va avec grande'allegresse
Voir le jardin ou croistront ses valeurs
Et pour confort tant seulement nous laisse
Les yeulx en pleurs et les les cueurs en douleurs.

(Source: Meier, Bernardus (1977), p.39-43)


Original


En voz adieux, dames, cessés voz pleurs
Pour le retour d'une princess'en France.
C'est le jardin du quel tant belles fleurs,
Elle et ses seurs ont eu propre naissance.

Ne plourés plus de sa beaulté l'absence,
Dont vous pensés estre privez voz yeulx,
Car tost si grande sa puissance,
Que la verrés yci et en tous lieux,

Hellas, comment voulés vous que noz yeulx
Cessent leurs pleurs laissant telle princesse ?
Las, et comment luy disant noz adieux
Pourroient nox cueurs estr'esemptz de tristesses ?

Elle s'en va avec grande'allegresse
Voir le jardin ou croistront ses valeurs
Et pour confort tant seulement nous laisse
Les yeulx en pleurs et les les cueurs en douleurs.

(Source: Meier, Bernardus (1977), p.39-43)

Nederlands


Bij uw vaarwel, dames, hou op met wenen
voor de terugkeer van een prinses in Frankrijk.
‘t Is de tuin waaruit , als zo mooie bloemen,
zij en haar zusters ontsproten zijn.

Beween niet meer de afwezigheid van haar schoonheid,
waarvan uw ogen, naar u gelooft, zullen beroofd zijn,
Want weldra zal haar macht zo groot zijn,
Dat je haar hier en overal zult zien.

Helaas, hoe wil je dat onze ogen
ophouden met wenen wanneer zo ‘n prinses ons verlaat ?
Helaas, hoe kunnen, wanneer wij haar vaarwel zeggen
Onze harten zonder droefheid zijn ?

Zij gaat heen met grote vreugde
Om de tuin te zien waar haar deugden zullen groeien
En laat ons voor troost alleen
De ogen in tranen en de harten in pijn.

Original


En voz adieux, dames, cessés voz pleurs
Pour le retour d'une princess'en France.
C'est le jardin du quel tant belles fleurs,
Elle et ses seurs ont eu propre naissance.

Ne plourés plus de sa beaulté l'absence,
Dont vous pensés estre privez voz yeulx,
Car tost si grande sa puissance,
Que la verrés yci et en tous lieux,

Hellas, comment voulés vous que noz yeulx
Cessent leurs pleurs laissant telle princesse ?
Las, et comment luy disant noz adieux
Pourroient nox cueurs estr'esemptz de tristesses ?

Elle s'en va avec grande'allegresse
Voir le jardin ou croistront ses valeurs
Et pour confort tant seulement nous laisse
Les yeulx en pleurs et les les cueurs en douleurs.

(Source: Meier, Bernardus (1977), p.39-43)

Engels


Cease your crying, ladies, in your farewells
For the return of a princess to France.
It is the garden, where these beautiful flowers,
She and her sisters, have had their birth.

Weep non more for the absence of her beauty,
of which you think your eyes will be deprived,
soon they will see her great power here
and in all places.

Alas, how can you wish that our eyes
cease their tears, letting go such a princess?
Alas, and how can our hearts, in saying
our goodbyes to her, be free of sadness?

She goes away with great happyness
to the garden where her virtues blossomed,
and leaves us for our only comfort weeping eyes
an sorrowing hearts.


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